Trois thèmes sont au programme : le climat, la biodiversité et les océans.
Pour ce qui est du climat, les signataires se sont engagés à réduire et limiter les émissions de gaz à effet de serre et de proposer une compensation carbone grâce à des programmes vérifiables, l’objectif étant de parvenir à zéro émissions d’ici 2050. Les signataires se sont engagés à utiliser une énergie 100 % renouvelable sur l’intégralité de leur chaîne d’approvisionnement d’ici 2030.
Pour protéger la biodiversité, ils s’engagent également à adopter des méthodes permettant de reconstituer les sols, à privilégier les modes de production respectueux du bien-être animal et à utiliser des matières n’ayant pas d’impact négatif sur les espèces les plus menacées et les écosystèmes. Dans la droite ligne de l’actualité sur les incendies en Amazonie, ils ont également promis de ne pas contribuer à la destruction ou à la dégradation des forêts naturelles.
Pour préserver les océans, ils ont décidé de cesser d’utiliser le plastique à usage unique d’ici 2030. Autre objectif important de ce pacte : soutenir l’innovation afin d’éliminer la pollution due aux microparticules issues du lavage des matières synthétiques et s’approvisionner en matières qui ne causent pas de pollution chimique dans les rivières et les océans. Les marques participantes souhaitent également encourager le recours aux nouvelles technologies afin de préserver les rivières et les océans des produits chimiques libérés par la chaîne d’approvisionnement de la production textile.
Le but ultime
Tout ceci montre que l’industrie textile est consciente de son impact sur l’environnement. Elle s’efforce d’évoluer afin de limiter les dommages qu’elle provoque. On ignore encore comment les marques de fast fashion (et certaines marques haut de gamme), dont le modèle économique repose sur le rythme effréné de la saisonnalité et les vêtements jetables, parviendront à fabriquer des vêtements peu coûteux et éthiques. Ce qui est certain, c’est que ce pacte permettra sans nul doute de sensibiliser les consommateurs et de promouvoir l’innovation, seule capable de transformer cette énorme industrie.